Exposition Le désemploi du temps du 9 au 25 Avril Les passerelles à Pontault-Combault (77)
Exposition collectives
Notes pour l’exposition :
Le travail plus que des mots, c’est avant tout des gestes. Le travail laisse des traces. Ces installations sont une vision métaphorique de mon travail.
Le Somnambule, les bras levés, marche sur un gouvernail. Quête du sens, parfois hasardeuse ou mécanique. Pourquoi ai-je pris telle direction ? Fais tel choix ? Questionnements intérieurs sur ces choses que l’on exécute sans être présent à soi même. Si le somnambule dort debout, l’artiste s’emploie à structurer son temps, pour éviter la marche automatique et trouver un sens dans ce qui file inconsciemment.
Le Porteur (ou Atlas) n’a pas de visage, il sort du sol. Au dessus de lui, du sable s’écoule. C’est le temps qui passe. Absurdité des choses, vacuité des efforts, contraintes, auxquels l’artiste s’oppose avec courage, abandon, volonté ou foi.
Cette œuvre c’est l’homme, l’artiste qui cherche à tendre vers un absolu.
Dans ma vie, le temps de création est très structuré. La pratique artistique n’est pas hors du temps. Elle s’insinue dans le rythme du quotidien.
Ma sculpture, ma peinture, implique une rigueur, une discipline et un emploi du temps parfois sévère.
Le désemploi du temps c’est le rêve.
Je le construis tous les jours pour habiter ma vie de ma pratique.
Mon travail artistique déploie une petite mythologie personnelle. Mes personnages, leurs attributs, leurs signes, cherchent à constituer un ensemble, « les corps de bois « , peuplant un territoire imaginaire, petit monde parallèle qui réfléchit le nôtre.
Mes sculptures installées sont des moments de ces réflexions