Évocation de mon installation présentée à l’exposition
Parcours d’Artistes à Pontault-Combault jusqu’au 20 décembre 2013.
Rendez-vous le samedi 9 novembre à midi pour le Vernissage.
Les Passerelles, 17 rue Saint-Clair à Pontault-Combault (77)
Film d’Archives (2006) retrouvé dans le grenier …
Traduction du commentaire
Je présente dans ce film quelques unes de mes œuvres. Je pense qu’elles rendent compte au mieux de mon parcours ces 10 dernières années … Mes thèmes, mes formes, mes couleurs et l’intérêt particulier que je porte au bois. En quelques mots, voici comment je définis ma personnalité et mon travail :
Pour lire la suite : Murmures 2006
Pontault-Combault, vendredi 19 avril 19h30 …
Pendant la présentation, du sable sorti d’un seau suspendu s’écoule sur la sculpture et les dessins posés à ses pieds … Signe du temps qui passe …
Exposition Le désemploi du temps à voir jusqu’au samedi 20 avril
Les Passerelles Pontault-Combault
Exposition Le désemploi du temps du 9 au 25 Avril Les passerelles à Pontault-Combault (77)
Exposition collectives
Notes pour l’exposition :
Le travail plus que des mots, c’est avant tout des gestes. Le travail laisse des traces. Ces installations sont une vision métaphorique de mon travail.
Le Somnambule, les bras levés, marche sur un gouvernail. Quête du sens, parfois hasardeuse ou mécanique. Pourquoi ai-je pris telle direction ? Fais tel choix ? Questionnements intérieurs sur ces choses que l’on exécute sans être présent à soi même. Si le somnambule dort debout, l’artiste s’emploie à structurer son temps, pour éviter la marche automatique et trouver un sens dans ce qui file inconsciemment.
Le Porteur (ou Atlas) n’a pas de visage, il sort du sol. Au dessus de lui, du sable s’écoule. C’est le temps qui passe. Absurdité des choses, vacuité des efforts, contraintes, auxquels l’artiste s’oppose avec courage, abandon, volonté ou foi.
Cette œuvre c’est l’homme, l’artiste qui cherche à tendre vers un absolu.
Dans ma vie, le temps de création est très structuré. La pratique artistique n’est pas hors du temps. Elle s’insinue dans le rythme du quotidien.
Ma sculpture, ma peinture, implique une rigueur, une discipline et un emploi du temps parfois sévère.
Le désemploi du temps c’est le rêve.
Je le construis tous les jours pour habiter ma vie de ma pratique.
Mon travail artistique déploie une petite mythologie personnelle. Mes personnages, leurs attributs, leurs signes, cherchent à constituer un ensemble, « les corps de bois « , peuplant un territoire imaginaire, petit monde parallèle qui réfléchit le nôtre.
Mes sculptures installées sont des moments de ces réflexions
Au sol, une croix en tissus noir sur laquelle sont dessinées à la peinture blanche des fleurs cellules et des machines célibataires (Picabia) ; quatre fenêtres y sont tracées sur lesquelles sont posées quatre sculptures :
– Un bas relief bi-face en sipo d’1,40m en forme de statuette funéraire cycladique.
L’une des faces est une représentation de machines célibataires d’où irradient des fenêtres, métaphore de Babel…
Cette forme est surmontée d’une colonne vertébrale qui tient une tête au visage de Venus (peut-être ma grand-mère). Vision d’Allât, déesse de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l’époque pré-islamique.
Sur l’autre face au centre, le Lion (un des visages d’Allât), roi des animaux, accueillant entre ses pattes une antilope d’où s’échappent des fleurs cellules. Au-dessus, un symbole de la transcendance emprunté aux indiens d’Amérique du Nord.
– 2 petites statuettes funéraires en poirier à la manière des Cyclades, les bras croisés sur le ventre et recouvertes de fenêtres.
-Un cavalier Babel a la manière antique.