Femme majestueuse en orme lasurée de blanc et recouverte de petites fenêtres tracées au feutre…
Une onde part de sa main.
Femme majestueuse en orme lasurée de blanc et recouverte de petites fenêtres tracées au feutre…
Une onde part de sa main.
Pontault-Combault, vendredi 19 avril 19h30 …
Pendant la présentation, du sable sorti d’un seau suspendu s’écoule sur la sculpture et les dessins posés à ses pieds … Signe du temps qui passe …
Exposition Le désemploi du temps à voir jusqu’au samedi 20 avril
Les Passerelles Pontault-Combault
Exposition Le désemploi du temps du 9 au 25 Avril Les passerelles à Pontault-Combault (77)
Exposition collectives
Notes pour l’exposition :
Le travail plus que des mots, c’est avant tout des gestes. Le travail laisse des traces. Ces installations sont une vision métaphorique de mon travail.
Le Somnambule, les bras levés, marche sur un gouvernail. Quête du sens, parfois hasardeuse ou mécanique. Pourquoi ai-je pris telle direction ? Fais tel choix ? Questionnements intérieurs sur ces choses que l’on exécute sans être présent à soi même. Si le somnambule dort debout, l’artiste s’emploie à structurer son temps, pour éviter la marche automatique et trouver un sens dans ce qui file inconsciemment.
Le Porteur (ou Atlas) n’a pas de visage, il sort du sol. Au dessus de lui, du sable s’écoule. C’est le temps qui passe. Absurdité des choses, vacuité des efforts, contraintes, auxquels l’artiste s’oppose avec courage, abandon, volonté ou foi.
Cette œuvre c’est l’homme, l’artiste qui cherche à tendre vers un absolu.
Dans ma vie, le temps de création est très structuré. La pratique artistique n’est pas hors du temps. Elle s’insinue dans le rythme du quotidien.
Ma sculpture, ma peinture, implique une rigueur, une discipline et un emploi du temps parfois sévère.
Le désemploi du temps c’est le rêve.
Je le construis tous les jours pour habiter ma vie de ma pratique.
Mon travail artistique déploie une petite mythologie personnelle. Mes personnages, leurs attributs, leurs signes, cherchent à constituer un ensemble, « les corps de bois « , peuplant un territoire imaginaire, petit monde parallèle qui réfléchit le nôtre.
Mes sculptures installées sont des moments de ces réflexions
Notes de mon journal :
Après quelques mois de changement d’atelier et de changement de vie. Je reprends enfin ma production artistique …
Retable diptyque (en arrière d’autel)
Taillé en relief léger dans un panneau de contreplaqué récupéré sur une ancienne table pliante.
Synthèse symbolique de mon travail actuel.
Au recto, La Tour Tatline, Babel en spirale d’où sortent des fenêtres.
Elle est enracinée dans le sol par des fleurs cellules.
Sur le côté Le Modulor …
Au verso : Machine célibataire enracinée dans le sol par les même fleurs cellules. Elle inspire un flux de fenêtres.
Intérieur à découvrir prochainement …
Une œuvre échappe souvent au dessein initial.
La matière, le temps, la vie impriment leur marque sur le travail de l’artiste.
Toute création est une aventure ouverte.
Ici, l’idée s’est épurée au fur et à mesure de sa mise en œuvre.
Le Guerrier
En bois de platane
Personnage arborant un bouclier à droite, le bras gauche désarmé, la main ouverte.
Œuvre en cours
Le bouclier devrait porter une spirale, son corps sera couvert d’ un vêtement en maille de fenêtres.
Le visage aura peut être les yeux fermés.
Souvenir du Guerrier d’Henri Moore.
… à suivre …
Nona Bas-relief en Ipe représentant Yolande jeune
Sur une face, son portrait. Le foulard quelle portait sur une photo ancienne s’est transformé en un Phœnix indien, symbole de transcendance …
Au dos, une machine célibataire enracinée, à l’intérieur les chevrons, comme une flèche, montrent le ciel où s’envolent des fenêtres…